Son
père était un héro, le grand, le vaillant
Sangoku … Le monde sera bientôt … que son esprit
reste avec nous …. DRAGON BALL Z … Vous avez certainement
reconnu les paroles du générique de la série
culte d’Akira Toriyama qui a accompagné et bercé
notre enfance. Les fans de la série se compte par millions
et il n’était donc pas étonnant de voir des
jeux vidéo à l’effigie de la série
pulluler.
Heureusement, Infogrames a pris les choses en main et a décidé
de produire un énième opus à cette série.
Reste à savoir si ce Dragon Ball Z : Budokai fera mieux
que ses prédécesseurs, qui, il faut l’avouer,
étaient totalement dépourvus de qualités.
Réponse dans les lignes qui suivent …
Après
une introduction réalisée avec le moteur du jeu,
nous débarquons dans les menus du jeu, qui, il faut l’avouer,
sont parfaitement réalisés en collant totalement
au ton de la série. Ainsi, chaque mode de jeu est représenté
par une boule de cristal avec un nombre d’étoiles
allant de 1 à 6. Ou est la 7ème boule de cristal
? Peut-être un des secrets du jeu ! Le choix proposé
est assez varié avec notamment le mode Story, dont nous
parlerons plus tard, le Versus, dans lequel vous pourrez affronter
un de vos amis ou le CPU, le Championnat du monde et l’éditeur
de coups. Ce dernier vous permettra d’allouer à vos
personnages préférés des capsules représentant
des pouvoirs, protections, … Vos choix seront cruciaux puisque
le nombre d’emplacement est limité à 7 (!)
Pour obtenir ces différentes capsules, plusieurs choix
s’offrent à vous : Effectuer le mode Story (qui ne
permettra pas d’obtenir la totalité des capsules
à lui seul), et le championnat du monde. Celui-ci se compose
en 3 catégorie : Novice, initié et maître.
Le niveau et le nombre de combat augmentant au fur et à
mesure. En finissant premier ou deuxième de ces championnats,
vous remporterez une certaine somme d’argent. Une fois vos
caisses remplies, rendez-vous dans le bazar de M. Popo. Vous pourrez
y acheter les quelques types de capsules existantes. Attention,
le choix est totalement aléatoire et il est donc assez
fréquent d’obtenir une capsule déjà
en notre possession. Pour éviter toute triche, la console
sauvegarde automatiquement à chaque achat. Heureusement,
vous pourrez échanger vos surplus avec vos amis via la
memory card.
Un mode Histoire
fidèle !
Il est maintenant
temps de s’attaquer au mode Story du soft. Celui-ci retrace
le plus fidèlement possible la série animée
originelle. Rien n’a été laissé au
hasard et on ne peut que féliciter Infogrames pour ce travail.
L’aventure débute à l’arrivé
de Raditz, le frère de Sangoku, sur terre et se clôture
à la fin du Cell Game. Première déception
pour les fans puisque la saga Boo est totalement absente du jeu.
Le mode Story se décompose en une vingtaine d’épisodes
composés chacun d’un ou plusieurs combats. Entre
chaque affrontement, vous aurez droit à des scènes
cinématiques retraçant les évènements.
Il vous faudra environ 3 heures pour clôturer ce mode, sans
compter les épisodes cachés qui n’apparaissent
qu’après avoir fini une première fois la campagne.
Ce mode « Histoire » est donc une agréable
surprise et comblera les nombreux fans de la série.
Et la jouabilité
?
S’il
y a bien des points extrêmement importants pour un jeu de
combat, ce sont bel et bien la maniabilité et la diversité
des coups. Dans DBZ : Budokai, tous les boutons de la manette
sont mis à contribution, les touches Carré et Triangle
vous permettront d’effectuer respectivement des coups de
points et des coups de pieds alors que la touche Rond servira
à envoyer les boules d’énergie. La Croix sert,
quant à elle, à parer les coups et à renvoyer
les vagues d’énergie. Chaque perso possède
de nombreux pouvoirs représentés par les capsules
qu’il faudra sélectionner avant le combat. Vous pourrez
ainsi effectuer des projections, envoyez vagues déferlantes
ou encore vous transformer. Ce côté stratégie,
est, il faut le dire, très agréable et permet d’enrichir
les combats. Il vous faudra, en effet, faire le bon choix avant
les combats en sélectionnant les capsules les plus adéquates
et réaliser un bon compromis entre pouvoirs d’attaque
et de défense. Deux points noirs sont cependant à
noter : il y a dans un premier temps l’impossibilité
de voler librement ! Cela peut paraître incroyable quant
on sait que cet élément est l’un des plus
importants de la série. Il faut ensuite signaler que les
coups de chacun des personnages ne sont pas assez diversifiés,
ce qui a pour conséquence directe de rendre les combats,
au fil du temps, similaires.
Un jeu graphiquement
faiblard !
Finissons
ce test complet par l’aspect technique du titre. Autant
vous le dire franchement, le soft ne fait pas honneur à
la PlayStation 2 : les décors sont vides et grossièrement
modélisés, les personnages, bien que très
ressemblants, manquent de détails. Les effets spéciaux
n’ont rien d’extraordinaire quand on les compare à
ceux de la série avec par exemple les transformations en
Super Saiyan. Celles-ci sont représentées le plus
simplement possible (!) Il est en effet étonnant de ne
pas voir l’aura caractéristique des Super Saiyan
autour du perso ou encore ses cheveux bouger. Autant de détails,
qui pour un fan, seront difficilement pardonnables. Il ne faut
cependant pas cracher sur ce soft qui possède de nombreuses
qualités indéniables et qui comblera les fans de
la série.
Dragon Ball Z : Budokai s’avère donc bien meilleur
que ses prédécesseurs sans être pour autant
la bombe ultime tant attendue. Le mode Histoire vous tiendra en
haleine durant quelques heures et la récolte des capsules
vous demandera beaucoup de persévérance. Les fans
de DBZ seront donc ravis de retrouver leurs héros préférés
sur la console de Sony, pour les autres, le jeu est loin d’être
indispensable.
Note
: 15/20
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